Cette page est réservée pour donner des précisions sur un oiseau en particulier.

Observation des oiseaux …. soyons discrets !!!

Ce n'est pas en randonnant bruyamment ou en joggant que l'on va découvrir la vie des oiseaux. L'observation de nos amis les oiseaux doit se faire avec la plus grande discrétion. Nous allons essayer de nous fondre dans la nature. Nous serons avertis de leur présence par leurs chants aussi mélodieux les uns que les autres. Un oiseau surpris va prendre son vol et se poser plus loin, ne fonçons surtout pas pour le retrouver. Laissons le prendre confiance et là, nous pourrons l'observer sans toutefois faire de grands gestes. En cette saison, un peu partout, il y a beaucoup d'oiseaux. Ici, nous allons découvrir le merle noir avec une grande becquée de vers, un bruant jaune avec une grosse moustache de mousse, une petite mésange bleue qui voltige de branche en branche afin de trouver les minuscules chenilles vertes qui tombent des chênes. Dans ce tronc d'arbre cagneux, une sittelle torchepot aura rebouché son entrée de nid avec de la glaise pour en diminuer l’accès. Enfin, les prédateurs, pie bavarde, geai des chênes et corneille noire seront discrets mais très observateurs afin de pirater œufs et oisillons. Voici quelques pistes à suivre si le cœur vous en dit, mais soyez attentifs et discrets. Forgez vous dès le début une règle déontologique : l'intérêt et la quiétude de l'oiseau prime toujours sur l'observation.  

Que dit-on sur les hirondelles!!!

Cette photo a été prise le 1er avril 2015. Ces trois hirondelles rustiques viennent de faire quelques 9 000 kilomètres (Guichen-Afrique du Sud) pour rejoindre leur nid de l'année dernière. Les ditons sont riches sur cette variété d'oiseaux. Je vais vous en citer quelques-uns :

  • A la St -Gontran (28 mars), si la température est belle, arrivent les premières hirondelles.

  • Hirondelle volant haut, le temps sera beau.

  • Par temps d'orage, l'hirondelle monte aux nuages.

  • A l'Annonciation les hirondelles reviennent ; à la Notre-Dame de septembre, elles s'en vont.

  • Quand l'hirondelle fait son nid, plus besoin d'abri.

  • Quand les hirondelles voient la Saint-Michel (29 septembre), l'hiver ne vient qu'à Noël,

  • Pluie de Saint-Michel sans orage, d'un hiver doux est le présage.

Il ne nous reste plus qu'à vérifier!!!!

Le Gui, la Grive draine et la Fauvette à tête noire

L'histoire d'un pied de gui commence par le transport de ses semences par les oiseaux frugivores, plus précisément amateurs de baies. Curieusement, alors que les baies sont rares en hiver, peu d'oiseaux consomment celles du Gui. Les ornithologues qui ont étudié le rôle des oiseaux dans la dispersion du parasite en note deux : la Grive draine et la Fauvette à tête noire . Ces deux espèces ne se nourrissent pas uniquement de baies de gui : elles présentent un régime alimentaire généraliste. La Grive draine avale 7 à 8 baies entières. Lors du transit intestinal, la pulpe est digérée, puis les graines enrobées de viscine sont rejetées dans les fientes.  Les déjections peuvent avoir lieu en vol ou à l'occasion d'un arrêt de la grive sur un nouvel arbre. Un tel mécanisme de dissémination est appelé endozoochorie. On observe dans la nature ces chapelets de graines blanc-verdâtres, accrochés aux branches par les fils gluants de viscine. Le nom latin de la grive, signifie d'ailleurs "mange gui", Cette dissémination par les fientes est connue depuis l'antiquité : un proverbe dit : "l'oiseau chie son propre malheur", allusion à l'emploi des baies de gui pour confectionner la glu, utilisée justement pour capturer l'oiseau

Le pigeon ramier est malade

 

Cette maladie est due à un parasite flagellé de la famille des trichomonadidés, du genre trichomonas, de l'espècetrichomonas columbae. Les trichomonas ont au moins trois flagelles dirigés vers l'avant, un autre collé au corps et produisant une membrane ondulante, dirigé vers l'arrière. Un axostyle traverse le corps et fait saillie à l'extrémité postérieure. Le corps du trichomonas mesure environ 20 µm de long et 10 µm de large. Ce parasite s'enkyste ; chaque kyste ne renferme qu'un trichomonas.

La trichomonose se développe surtout dans la gorge et le jabot, mais peut atteindre d'autres organes

On constate une perte d'appétit, un amaigrissement et des fientes très molles. Le pigeon ne sait plus avaler et tend le cou. La peau et le plumage deviennent secs.

La maladie commence souvent par l'apparition de glaires dans le gorge qui gênent la respiration. Bientôt apparaissent un ou des abcès caséeux jaunâtres (en chou fleur) dans le bec, le pharynx, la trachée et surtout l'œsophage... jusqu'au gésier. Le foie est parfois nécrosé par plaques en forme de cocardes. La maladie est transmise par les parents aux jeunes au plateau. Ceux-ci développent souvent, en plus, un abcès ombilical

 

Ne soyez pas surpris d'en trouver mort au bord des routes.

Vous connaissez la turque !!!!! mais celle des bois ?

Dans nos villes, nous avons énormément de tourterelles turques. Mais celle dont je veux vous parler, c'est de la tourterelle des bois. Cette dernière n'a rien à voir avec la turque qui se perche sur les antennes de télévision.

Cet oiseau, la tourterelle des bois, est une migratrice qui nous arrive d'Afrique, du sud du Sahara en avril et repart tôt en automne.

La tourterelle des bois est plus petite que la turque, elle mesure de 26 à 28cm. On la trouve sur les régions agricoles, les fourrés et les haies. Elle se perche souvent sur les fils électriques. Elle est commune dans de nombreux villages. Ses jolies marques dorsales en carapace de tortue sont caractéristiques. Des raies noires et blanches ornent son cou. Sa queue noire bordée de blanc est visible au posé. Sa poitrine est faiblement rosée.

En vol, elle est aérodynamique, aux brusques battements d'ailes. Elle a aussi l'habitude de tanguer d'un côté et de l'autre. Son vol est rapide et souple. Elle est capable de belles ascensions suivies d'une plongée en vol plané.

Son chant est un roucoulement doux et ronronné, souvent répété et pendant de longues périodes.

La tourterelle des bois consomme principalement des graines.

Cet oiseau construit un nid en plate- forme à base de branchages doublés de matériaux plus fins.

Elle y dépose deux œufs qu'elle couve pendant 13à 16jours. Les jeunes quittent le nid au bout de 20 jours. Il peut y avoir 2 voire 3 nichées par an.

Pour un oiseau qui se reproduit dans un climat tempéré, la tourterelle des bois supporte étonnamment la chaleur. Sur les terres africaines, elle se nourrit en plein soleil sans être affectée. Elle a été observée cherchant sa nourriture par des températures de 45° C.

Notre beau verdier d'Europe

Le verdier d'Europe mesure15 cm environ, il est commun dans les jardins. Il se distingue par son épais bec et ses barres alaires jaunes, le bord jaune de sa queue et son plumage globalement vert.

Le mâle adulte est d'une jolie couleur vert pomme, avec la plage de l'aile et la bordure de la queue jaune vif.

La femelle n'est pas d'un vert aussi vif que le mâle, elle a un manteau plus brun,légèrement rayé de foncé et une queue peu jaune.

C'est un gros fringille doté d'un bec fort sur une tête robuste.Son vol est puissant et très onduleux avec de brusques descentes. Il se nourrit au sol et aux mangeoires .

En vol et perché, il émet un « tieuc-tieuc » constant avec beaucoup de variations.Il émet également un sonore interrogatif « dou-ii » Son chant est une série de trilles sifflés et souvent entrecoupés par de longs « dziii » appuyés.

Les jardins l'attirent beaucoup. Le verdier est un vrai granivore. Il mange une grande variété de graines toute l'année ; séneçon, mouron, tournesol et de l'if.

Les couples se forment souvent dans les bandes hivernales. Ils couvent 4 à 6 œufs durant 12 à 14 jours. Une fois éclos, les jeunes quittent le nid 13 à 16 jours plus tard. Ils peuvent être accompagnés par le mâle tandis que la femelle prépare la prochaine couvée. Certains couples font 3 nichées.

Le verdier est sédentaire, mais de nombreux individus fonts des mouvement vers le sud-ouest en automne et reviennent au printemps.


Il est commun que les oiseaux mâles aient deux ou même trois partenaires. Environ 25% des mâles sont ainsi polygames

 

 

Cette petite mésange est ma préférée !!

Mésange à longue queue
Mésange à longue queue

Minuscule boule de plumes, elle mesure 14 cm avec une queue de 9 cm environ. La mésange à longue queue a des couleurs inhabituelles, du noir, du blanc et du rose, avec un petit bec court et un cerne oculaire rouge. Le mâle et la femelle sont semblables.

La combinaison de sa taille minuscule et de sa longue queue et son habitude de se nourrir dans les arbres et buissons la rend singulière. Elle donne un « tep » bref suivi de « sisisi »répétés.

Elle se nourrit principalement d'insectes. Elle se déplace toute le journée dans la végétation en groupe de 5 à 20 individus. Cette mésange commence son nid dès le début du printemps, et met 3 semaines à l'achever. Ce nid est ovale avec une entrée latérale située très bas, il se trouve souvent dans un buisson épineux. Les 6 à 8 œufs sont couvés 15 à 18 jours, les jeunes quittent le nid 17 à 18 jours après l'éclosion.

Pour garnir l'intérieur du nid, un couple peut utiliser entre 500 et 2000 plumes pour en garantir l'isolation. Elle peut devenir pilleuse de cadavres d'oiseaux morts pour lui fournir toutes les plumes dont elle a besoin.

Chez la mésange ; il est fréquent d'avoir par jour 1000 passages au nid pour un couple. Chez la mésange à longue queue, le couple peut bénéficier d'aide par des frères du mâle, il n'est pas rare de voir de 1 à 9 sujets s'occuper de la nichée. Ceci vient des liens familiaux. Le rassemblement collectif est une technique de survie. Durant les nuits hivernales froides, elle s'assemblent en contact étroit, ce qui limite la perte de calorie.  

 

Nid de mésange à longue queue
Nid de mésange à longue queue

Le gobemouche noir.....pas commun... et bigame !!!!!

Le gobemouche noir est un petit oiseau chanteur, actif et élégant. Le mâle est bicolore, noir dessus et blanc dessous avec une petite tache frontale et une large tache blanche sur les ailes. La femelle est essentiellement brune. Ses yeux sont noirs ainsi que ses pattes. Son principal cri est un « ouit » aigu.Il se cantonne dans les bois,vergers et parcs ou la population humaine n'est pas trop dense.

Le gobemouche se nourrit principalement d'insectes volants. Il quitte son perchoir pour capturer ses proies, puis il retourne se percher. Il préfère les nichoirs aux sites naturels, il lui faut un trou de 5cm et également un perchoir près de son nid. La femelle couve 6 à 7 œufs durant 13 à 15 jours. Les petits sont nourris par les deux parents. Cet oiseau vient d'Afrique occidentale tropicale, il arrive en Europe en avril-mai après avoir fait une escale au nord de l'Espagne pour faire des réserves.

Cet oiseau a une vie de couple compliquée. Chaque fois qu'il s'éloigne de plus de 10 m de sa femelle primaire pour la tromper, il prend un risque considérable qu'un autre en profite pour pratiquer une copulation extraconjugale. C'est la femelle qui choisit son mâle. Elle doit faire vite car les échanges sont fréquents. Durant la couvaison, les mâles régulièrement bigames peuvent s'éloigner de 200 m à 3,5 km pour s'accoupler avec une autre femelle. Cette façon de faire laisse accroire qu'il est encore libre, d'ailleurs il abandonne rapidement la seconde compagne.

 

Une façon particulière de s'accoupler !!!

Accenteur mouchet
Accenteur mouchet

L'accenteur mouchet ressemble à s'y méprendre au moineau domestique. Il mesure 14,5 centimètres. Petit oiseau discret doté d'un bec fin d'insectivore, il passe facilement inaperçu. Son plumage est brun fortement rayé de sombre dessus et dessous. Son aile présente une barre blanchâtre très étroite. Son oeil est rouge.

Son cri d'alarme souvent sonore est un "tiih". Son chant est une mélodie, aiguëe, rapide et bredouillée.

Il vit dans les haies basses, souvent sur les pelouses des jardins. Il aime se percher pour chanter. Sa nourriture se résume a ramasser des petits insectes et graines sur le sol.

La femelle construit un nid en coupe assez solide, bien caché dans un buisson. La ponte est de 4 à 5 oeufs bleu vif qu'elle couve de 12 à 13 jours. Les oisillons quittent le nid au bout de 12 jours, mais sont encore sous surveillance jusqu'à 17 jours.

Contrairement aux autres oiseaux, la femelle choisit ton territoire. Elle chante pour attirer le mâle. Ce dernier est censé défendre cet espace. S'il le trouve trop grand il appelle un second mâle. En principe, l'accouplement se fait avec le premier, mais il peut y avoir accouplement avec le second. L'accouplement est assez curieux : la femelle bat des ailes et relève la queue, le mâle la suit et lui picore le cloaque pour provoquer l'expultion du sperme de son rival. De cette façon il s'assure que son propre sperme fécondera les oeufs. Un avantage pour la femelle, les deux mâles lui donneront un coup de main pour élever la couvée.

 

Le Vanneau Huppé

 

Tout le monde connaît ce proverbe populaire, qui n'a pas mangé d'un vanneau n'a pas mangé d'un bon morceau : mais ce proverbe n'est vrai que du vanneau gras, car les vanneaux sont ordinairement maigres, secs, durs.

 

Mâle adulte  : joue blanche barrée de noir au niveau de l’œil ; œil noir ; arrière de la tête marron et dessus noir ; longue huppe noire ; face et plastron noir contrastant avec le ventre blanc ; sous-caudales rousses ; queue blanche terminée d’une barre noire ; nuque, manteau et dessus des ailes vert foncé, avec des reflets bronze et violacés ; bec noir ; pattes rougeâtres ; aile arrondie ; extrémité des trois dernières rémiges primaires blanche.

 

Femelle adulte: comme le mâle adulte, avec toutefois une huppe moins longue et le noir de la face et du plastron terne avec quelques traces blanches

 

Régime alimentaire.

Le Vanneau consomme des lombriciens, et une grande variété d’arthropodes (larves et imagos) présents sur le sol, dans la végétation et immédiatement sous la surface du sol. Les proies sont capturées à vue, et il est probable que l’ouïe intervienne également. Occasionnellement, le Vanneau peut manger des graines

 

En hiver, les bandes sont généralement plus importantes, variant de quelques dizaines à plusieurs centaines et même plusieurs milliers d’individus.

L’installation des oiseaux sur les sites de reproduction commence en mars. En France, les pontes les plus précoces peuvent commencer dès mi-mars, mais c’est en avril qu’elles sont les plus nombreuses. En cas de perte de la ponte, la femelle peut la remplacer une ou plusieurs fois, et les dernières pontes interviennent en juin. Les pontes, en moyenne de 3,8 œufs, sont déposées dans une cuvette creusée dans le sol, et couvées, surtout par les femelles, pendant environ 27 jours.

Les poussins sont nidifuges et sont élevés principalement par la femelle, le mâle contribuant activement à la défense des pontes et dans une moindre mesure des nichées vis-à-vis des prédateurs potentiels

(Sources Fiches : connaître les espèces Oncfs)

 

La huppe fasciée

La huppe fasciée est présente de fin février à août. Assez commune dans le Sud-Ouest, plus rare ailleurs.

En vol, sa silhouette typique évoque celle d'un gros papillon. longueur :25 cm,envergure 45 cm environ.

Chant surprenant et inoubliable "houpoupoup"

Niche dans une cavité,un tronc creux un vieux mur.Le nid devient très vite une sorte de cloaque où règne une odeur pestilentielle.

Le Coucou gris

Savez vous que si vous entendez le coucou pour la première fois sans argent ; vous serez pauvre toute l'année. Si vous êtes à jeun ; vous serez fainéant toute l'année. Ce ne sont là que des dictons d'autrefois, mais !!!!

Notre coucou gris, migrateur au long cours, arrive d'Afrique fin mars et repart en juillet. Chant bien connu, « coucou » qui lui vaut son nom ; la femelle ne chante pas, mais émet une sorte de rire caractéristique.

Sa silhouette rappelle celle d'un faucon. Envergure de 60 cm, pour une longueur de 35 cm environ. Il est facile de le confondre avec un épervier.

Ce fainéant ne construit pas de nid, la femelle pond dans le nid d'autres espèces (fauvette,rouge-gorge,rousserolle,bergeronnette …) Elle pond donc un œuf à chaque fois dont la couleur s'harmonise avec la ponte de sa victime.

Douze jours plus tard, le jeune coucou « vire » œufs, voir oisillons de ses parents adoptifs. Les pauvres parents le nourrissent intensivement et ce glouton grossit très vite. Il quitte le nid après une vingtaine de jours, mais il est toujours nourri par des parents épuisés. Il entreprend sa migration dès qu'il peut se débrouiller seul.

A noter qu'il se nourrit de chenilles, il est le seul à avaler les chenilles processionnaires.

Le martinet noir s'en est allé

 

Autrefois, rien que d'évoquer le martinet, cela nous ramenait souvent très rapidement dans le droit chemin. Ce n'est point de celui-ci dont je vais vous parler. Le martinet noir est un oiseaux migrateur. Il arrive début mai, et nous quitte fin juillet pour aller hiverner en Afrique du sud. Il est un peu plus grand qu'une hirondelle, il mesure 16 cm environ. Il possède de grandes ailes étroites et rigides. En vol, il ressemble à un boomerang. De couleur brun noir avec des reflets vert sur le dos, son bec est petit, mais largement fendu. Notre martinet ne possède pas de patte, mais plutôt deux griffes. Son cri est fréquent, émis en vol. Le plus drôle, c'est qu'il est toujours en vol, il dort, mange et s'accouple en l'air. Son nid est succinct, herbes, plumes collectées en vol et regroupées dans un endroit sombre sous une toiture. La ponte comporte 2-3 œufs. Les petits peuvent rester plusieurs jours sans nourriture, car il arrive que le ciel soit dépourvu d'insecte. Il peut être confondu avec les hirondelles. En observant bien, le vol et la couleur sont différents. Si vous trouver un martinet au sol et qu'il n'est pas blessé, prenez le et jeter le en l'air, il va reprendre son vol. Au sol il ne peut prendre l’essor sur ses pattes, il n'en a pas !!!!!!!!!!     

 

La sittelle torchepot

Un bruyant « tuit-tuit-tuit » dénonce souvent la présence de la sittelle torchepot. Pour la découvrir, il faut regarder attentivement le long du tronc ou des branches. Elle se déplace dans les arbres, collée le long de l'écorce aussi bien en montant qu'en descendant. Elle est la seule à descendre de la sorte, avec les pics, bien sûr. Cet oiseau est de couleur bleu-gris. Sa tête est traversée par un bandeau noir qui part de la base du bec et intègre l’œil jusqu'à la base du cou. Sa queue est très courte de même couleur que le dos, mais soulignée de blanc. Son ventre est orange- roux. Elle possède un bec robuste. Elle mesure 14- 15 cm. La particularité de cet oiseau est la façon de construire son nid : elle choisit un ancien nid de pic ou une cavité en hauteur de préférence, et là, elle maçonne l'entrée pour ne laisser qu'un passage à sa taille. Le matériaux de construction est un mélange de glaise et de salive qui, une fois sec, peut durer des années, d'où le nom de « torchepot ». La ponte est de 6 à 8 œufs blancs, tachetés de marron et déposés sur un lit d'écorces. Elle se nourrit d'insectes, de fruits et de graines. Pour défaire l'écorce, elle utilise une « forge », sorte de trou pour briser les coquilles. En hiver, elle fréquente les mangeoires et s'associe facilement avec les autres oiseaux.

 

En haut l'entrée maçonnée par la sitelle
En haut l'entrée maçonnée par la sitelle
Nourrissage des petits
Nourrissage des petits
Sortie du nid avec une fiente des petits
Sortie du nid avec une fiente des petits

Connaissez-vous bien le rouge-gorge ?

Le rouge-gorge ami du jardinier
Le rouge-gorge ami du jardinier

Modeste oiseau au plumage brunâtre, quand, le jour de la Passion, il s’approcha bravement de Jésus sur sa croix. De ses ailes, il essuya les larmes du Christ, de son bec, il arracha les épines qui lui blessaient la tête, lorsqu’une goutte de sang tomba sur sa gorge colorant à jamais son plumage. Du coup, notre oiseau se voit crédité d’une coloration qu’il ne porte pas mais corrobore ce que dit la légende.

Le rouge gorge est immédiatement identifiable, sa silhouette est originale, tête corps d’un seul tenant monté sur de longues pattes. Ses yeux ressemblent à deux boutons noirs qui lui donnent un air interrogateur. Cet oiseau est proche parent du rouge-queue, du rossignol et du traquet de la famille des muscicapidés.

Très curieusement, nous le voyons et entendons son chant au printemps puis, plus rien …. Aussi curieusement il revient fin septembre. Mais !!!!!!!! Est-ce le même ? J’affirmerai que non.

L’hiver, au réveil il est la petite flamme qui réveille la nuit.

L’angélisme qui se dégage d’un rouge-gorge, son côté attendrissant, œil vif qui nous fait craquer……. est passablement ébréché par l’agressivité qu’il manifeste. Il existe en effet peu d’oiseau aussi agressif. Il défend son territoire contre l’intrusion de ses congénères. Des batailles allant jusqu’à la mort.

Le rouge-gorge cherche sa pitance en sautillant sur le sol avec des mouvements saccadés ; insectes et vers de terre forment la base de son régime. Mais il ne dédaigne pas la mangeoire non plus, surtout pour les boules de graisse.

Les nichoirs que nous installons dans nos jardins sont rarement utilisés. Il niche au sol, mais la présence des chats peut l’inciter à nicher en hauteur.


(Source : Article créé par Yves Thonnérieux le 27/10/2004)

 

Le pinson du Nord

Couple pinson du nord en compagnie de moineaux et verdier d'europe
Couple pinson du nord en compagnie de moineaux et verdier d'europe

Il a les allures d'un pinson des arbres, mais son plumage est bien différent. Le mâle présente une tête et un dos noir brillant, le bas du dos et le croupion étant blancs. La gorge et la poitrine sont roux orangé, avec les flancs tachetés de noir. Chez la femelle et les jeunes, le plumage paraît plus terne.

Il niche principalement en Scandinavie. Nids et œufs ressemblent en tous points à ceux du pinson des arbres. Le lien de parenté avec le pinson des arbres est évident. C'est un visiteur hivernal. Il recherche sa nourriture au sol, exclusivement de graines à cette époque. A la tombée de la nuit, ils se rassemblent parfois en plusieurs milliers d'individus. Son cri nasillard  « quèèk » qu'il émet fréquemment lui permet de maintenir la cohésion du groupe.

 

Pourquoi ce site?

La réalisation de ce site a un double rôle. Dans un premier temps, les enfants des écoles pourront prendre contact avec moi plus facilement pour diverses questions. En second lieu, la découverte des oiseaux ne s'adresse pas seulement aux enfants. Par expérience, lors des sorties découverte, les enseignants et parents présents semblent particulièrement interessés. C'est aussi,  je pense,  l'occasion de nouer un lien lors de sorties entre adultes, et enfants.... bien entendu.

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PLB+++++ Martin pêcheur
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tarin des aulnes et verdier
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Pic épeiche femelle
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Cette tourterelle a choisi le panneau centre ville à l'entrée de Guichen Rue du championnat
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Pinson du Nord mâle
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Chardonneret élégant
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Bruant zizi
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Faucon crécerelle
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Tarin des aulnes
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Mésange à longue queue
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Grimpereau des bois
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Gobemouche noir
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Traquet motteux
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Troglodyte mignon
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Gallinule Poule-d'eau
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