© etienne garnaud
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Une vie de Scolopax Rusticola.

 

Au cours de l'année scolaire, j'ai eu le plaisir de parler de la bécasse des bois à une classe de CE1 et CE2 de l'école Sainte-Marie.

A l'époque, je ne pensais pas encore ouvrir un site sur les oiseaux et pouvoir communiquer avec les enfants des différentes écoles de Guichen.

Nous avions passé une bonne heure et demi à parler de cet oiseau. J'ai été très surpris par l'attention des élèves lors de la description et les mœurs de notre belle des bois.

En effet, la bécasse des bois n'est pas un volatile quelconque. Ce magnifique oiseau est un migrateur. En ce qui nous concerne nous, en Bretagne, les bécasses viennent de la Russie Centrale. Par temps froid, dans cette région, dès la mi-octobre début novembre, les oiseaux quittent par instinct leur territoire de reproduction pour venir chez nous.

Pour effectuer ce grand voyage, il faut que les vents et la lune soient favorables. En cours de route, notre oiseau fait des poses. Un jour ou deux dans un endroit à sa guise avec gîte et couvert lui conviennent parfaitement. Voici notre hôte qui arrive au lieu final de sa migration. Ce qui est drôle, c'est pour tout les migrateurs pareils, ils retrouvent le même endroit chaque année.

 

 

© etienne garnaud
© etienne garnaud

Notre bécasse s'installe donc dans un lieu identique tous les ans. Ce lieu, ou « remise » diurne, va donc lui servir de gîte. Quant au couvert, en général il n'est pas très loin.

Hélas, bien peu de gens auront le plaisir de la voir dans la nature.Le mâle et la femelle sont identiques. Il faudra lui donner un « coup de botte » pour la contraindre à l'envol. A ce stade, elle disparaît dans un zigzag qui ne facilite pas l'observation. Elle possède des pattes courtes, une boule de plumes d'un brun-roux, avec du noir et gris-beige. Sa tête est grosse et ronde, au sommet deux grands yeux bleu-noir, et enfin un bec totalement démesuré de sept à neuf centimètres. Son envergure est de 50 à 60 cm et une longueur de 27 à 30 cm.

 

  J'ai une vue panoramique

 

On ne surprend jamais une bécasse aux aguets dans sa remise ou occupée à couver. La nature l'a dotée de beaux yeux de velours noir émouvants mais surtout très performants. Ses yeux sont installés dans des orbites si importants que la cloison qui les séparent est extrêmement fine. Ils sont saillants et placés à la hauteur du crâne et légèrement en arrière. Le tout signifie qu'elle possède un champ visuel de 360 degrés. Elle n'a pas besoin de rétroviseur pour voir venir l'ennemi, ce qui est un énorme avantage pour sa défense. Autre particularité de cet oiseau décidément pas comme les autres, ses oreilles sont placées devant les yeux à un centimètre dans l'axe du bec et cachées par un minuscule duvet. La dame au long bec a également l'ouïe très fine.

 

 

 

© etienne garnaud
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  J'ai un superbe appétit

 

Pour prendre des forces, il faut bien manger. De ce côté-là, la bécasse n'a pas besoin de se faire prier. Un oiseau de 3 à 4 semaines peut avaler jusqu'à 150 grammes de vers de terre dans une journée. En raison de la grande vitesse à laquelle elle assimile et digère les aliments, elle continuera à ingurgiter chaque jour l'équivalent de la moitié de son poids.Le ver reste son aliment de base mais elle consomme aussi des larves, des cloportes, des mille-pattes et quelques rares végétaux.

Même si sa vue est exceptionnelle et lui permet de repérer ses proies à grande distance, son long bec reste l'instrument décisif. Comme une poule, elle retourne les feuilles et la mousse mais elle l'utilise surtout comme une sonde-radar, puisqu'il est équipé de cellules sensorielles. En le plantant dans le sol, elle perçoit les vibrations du lombric se déplaçant dans sa galerie. Ses oreilles juste au dessus de son bec lui permettent également d'ausculter le sol. Autre détail surprenant, l'extrémité de son bec étant souple, elle peut capturer ses proies plusieurs centimètres sous terre. Après avoir festoyé, notre belle des bois laisse derrière elle une fiente que les « spécialistes » reconnaissent entre mille : le miroir, tel un minuscule œuf au plat, blanc autour et noir au milieu.

 

Écusson porte-plumes du peintre
Écusson porte-plumes du peintre

  Je possède un trophée

 

Au même titre qu'un chasseur de gros gibier prélèvera son trophée, le chasseur de bécasse prélèvera la plume du peintre. Cette plume minuscule est la première rémige, ou encore onzième rémige située sur le bord de chaque aile. Il faut savoir qu'elle avait autrefois son utilité. En effet, cette petite plume de trois centimètres environ, très pointue et dure, servait aux artistes peintres pour réaliser des miniatures, ou surtout effectuer d'infimes retouches sur toiles. Elle était également utilisée par les horlogers pour nettoyer de fragiles mécanismes de montres ou autres pendules. Ce chasseur pourra également choisir le trophée de la bécasse, il s'agit du plumet uropygien situé sur le croupion, auquel il ajoutera les deux plumes du peintre.

 

 

Trophée monté sur porte clés
Trophée monté sur porte clés
© etienne garnaud
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 La remise en sous bois

 

Le sous-bois semble avoir été peint aux couleurs du plumage de notre belle. Difficile de l'apercevoir sur le tapis des premières feuilles mortes. Le phénomène de mimétisme est remarquable. On la nomme également la « Dame rousse ». L'endroit est tellement idyllique que notre bécasse a décidé de stopper sa course ici. Il sera temps de repartir vers le sud si le froid fait son apparition. Le sous-bois riche en humus et en lombrics semble calme. Pas très loin, une belle prairie humide, pâturée par un troupeau de vaches permettra de faire de bons banquets durant la nuit. Après un voyage aussi long, il faut prendre des forces et cette bécasse est fidèle à son lieu d'hivernage. Si Dieu et les chasseurs lui prêtent vie, elle repartira en mars et reviendra à la Toussaint.

 

© etienne garnaud
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  Que fait-elle de ses journées ?

 

C'est un beau matin d'automne et rien ne presse. Compensons donc par une grasse matinée. Le bec sous l'aile, la belle dort en rêvant. Après un somme réparateur, elle se réveille, se dresse sur une patte, et étire ses ailes. Depuis son arrivée, elle n'a pratiquement pas volé, se contentant d'une sortie au crépuscule pour rejoindre la pairie et renter au petit jour. Il est temps maintenant de faire un brin de toilette. Notre belle lisse ses plumes avec son bec, parfait ! Faisons une promenade à pieds pour prendre un peu d'exercice. Je prendrai bien une petite collation !! En remuant les feuilles avec mon bec, bien rare si je ne trouve pas un coléoptère.

 

© etienne garnaud
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Le soir venu

 

Les merles, qui menaient grand bruit en se posant dans les buissons pour passer la nuit, se sont tu. Le silence s'est installé dans le vallon. Le soleil a brusquement basculé derrière la ligne d'horizon et la lune est montée sur le bois. Des ailes ont claqué dans un bosquet à flan de coteau. Chaque soir, pratiquement à la même minute, notre bécasse passe ici, au même endroit, entre le chêne et la mare, pour rejoindre la prairie où elle vérotera pendant la nuit. Ce point de passage est immuable.Cela s'appelle « la passée ».

 

 

 

  Les repas de nuit

 

© etienne garnaud
© etienne garnaud

C'est une prairie, située à moins de deux kilomètres de sa remise diurne. Durant tout l'été et une bonne partie de l'automne, un troupeau de vaches a pâturé ici. La pelouse est remplie de bouses qui ont eu le temps de vieillir et d'accueillir quantité de vers. Quel incroyable garde-manger ! Il suffit de donner un coup de bec pour dénicher un lombric. Certains soirs, nous sommes nombreuses sur le même pré. Ici, c'est l'orgie chaque nuit, mais hélas, nous laissons des indices de présence derrière nous : des coups de becs dans les bouses et des empreintes de pattes dans la boue. Au petit jour nous sommes loin. Il arrive que nous soyons aveuglées par des projecteurs, ce sont les bagueurs. Ils nous capturent dans leur filet et nous passent une bague à la patte. Il paraît que c'est pour faire avancer la science !!!   

 

  Retour à la maison

 

L'aube se lève sur la campagne. Notre bécasse décide de rejoindre sa remise. Elle empreinte la même route qu'au voyage aller puis elle se pose dans un bruissement d'ailes soyeux. Chaque hiver, chaque année, on retrouve des bécasses dans ce petit taillis assez épais composé de bouleaux, de petits chênes et de conifères, et orienté au nord-ouest. Cette fidélité en ce lieu s'explique par l'exposition sans rayon de soleil. Cet endroit est assez humide pour qu'elle trouve une nourriture dans la journée et il lui permet de se déplacer à l'abri des regards. Ce taillis est doté d'issues de secours efficaces, parfaitement repérées par notre oiseau. En cas de danger, face à un prédateur, ou un chien, la bécasse piétera dans les coulées traversant le fourré, ou bien fusera vers le ciel en cas de nécessité de fuite immédiate.

 

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  Elle fait la roue

 

Notre belle, poursuivie par un chien, peut décider de jouer un peu. Elle va emprunter les couloirs de sa cachette, comme un lapin, en courant à toute vitesse. Si par hasard, au détour de l'un deux, il se peut qu'ils se retrouvent face à face. Les deux vont se pétrifier. La bécasse fait front. Elle semble se rengorger comme un dindon ou un coq de bruyère et fait la roue. Elle dresse sa queue et déploie ses rectrices en formant un éventail noir et blanc. Elle décidera par la suite de la conduite à tenir pour sa sécurité

 

Je suis chirurgienne

 

Il se peut que notre oiseau ait été blessée par le plomb d'un chasseur. Après avoir retrouvé son calme, elle inspecte sa blessure. Elle referme cette plaie en utilisant son bec comme une pince. Elle confectionne un pansement en mélangeant dans un peu de boue, des brins d'herbes à un peu du duvet de son ventre. Si l'os est touché, elle devient chirurgienne et pose un plâtre après avoir fixé une brindille en guise d'attelle.   

 

© etienne garnaud
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  Quand vient le froid

 

Comme si la vie n'était pas assez difficile et dangereuse durant l'hiver, le mauvais temps arrive sans prévenir. Les vents ont tourné au nord et la neige tombe. Une couche épaisse recouvre le sol maintenant. Notre amie a instinctivement fui vers l'ouest, jusqu'au littoral atlantique. Elle va résider

dans une plantation de résineux. Au bord de l'océan, les températures sont moins rigoureuses. Trouver sa nourriture quotidienne reste très délicat. Il gèle, et dénicher un lombric dans le sol gelé, sous le tapis de neige, relève de la performance impossible. Oubliés les festins de la prairie. Ici, il faut savoir se contenter de quelques larves cachées dans du bois mort.. Elle survit avec cette maigre pitance et en profitant des pâles rayons de soleil l'après- midi. Notre belle s'installe au soleil en gonflant ses plumes. Heureusement la chasse a été fermée dès le début de la vague de froid. Si méfiante d'ordinaire, là, obnubilée par la recherche de nourriture, elle perd toute défense. Si la vague de froid continue, les pertes vont être sévères. Mais les bécasses ne sont sont pas les seuls animaux à souffrir du froid. Tous les oiseaux qui n'ont pas eu la chance de pouvoir fuir assez vite vers le sud se trouvent confrontés au même problème d'alimentation., exemple des vanneaux regroupés en bandes qui tentent désespérément de trouver des vermisseaux dans les prairies gelées

 

© etienne garnaud
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 Je saute comme un crapaud

 

Pendant ce temps, maître renard rôde dans les bois. Notre amie est assez maligne pour l'avoir vu arriver se coulant dans la neige. Il doit la sentir et approche à pas de fourmis en espérant la coincer sous son buisson. Elle ne se laisse pas surprendre, au contraire, elle s'amuse de l'infortune de goupil.

La belle décolle doucement au bout de son nez et effectue un vol de quelques mètres.Elle se repose, puis recommence dès que le renard s'approche un peu trop. On dit qu'elle fait un « saut de crapaud »

Au bout de cinq vols minuscules qui rendent fou son assaillant, elle décide de revenir au point de départ. Dégoutté, le renard fait mine de n'avoir rien vu et poursuit sa route. Dès les premiers signes du redoux, elle foncera à l'intérieur des terres, vers sa belle prairie grasse.

 

© etienne garnaud
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  Le printemps et la croule

 

Les mauvais jours sont oubliés. Ça sent le printemps et la dame au long bec profite pleinement de ses nuits dans la prairie où elle a remarqué la présence de nouveaux oiseaux. Ils arrivent d'Espagne où ils ont passé l'hiver et s'offrent une halte sur le chemin du retour. Cette route les conduira jusqu'à l'Estonie, la Finlande ou la Russie. Ils sont nés là-haut dans les taillis de la Taïga, ils y retourneront pour se reproduire à leur tour. Ils vont arriver à destination vers la mi-avril. Il faut que la neige fonde et que le froid s'estompe avant de penser à nicher. Notre bécasse, qui est une dame, va les suivre pour rejoindre, elle aussi, le pays natal. Il faut arriver tôt pour prendre le temps de choisir l'endroit idéal pour y installer son nid. Les étés sont superbes dans le grand nord, et les journées interminables, mais de courte durée. Depuis quelques soirs, les mâles commencent à tourner d'une façon bizarre au-dessus des clairières...

 

© etienne garnaud
© etienne garnaud

  Parade et accouplement

 

Après un voyage sans encombre, notre bécasse arrive au pays natal.Très vite, elle trouve l'endroit idéal pour y faire son nid. Ce sera dans un taillis de sapins en bordure d'une clairière où les vers doivent abonder. Elle passe donc ses journées à véroter et à déposer quelques feuilles dans un creux où elle pondra ses œufs. Mais avant, elle doit trouver un compagnon. Le soir venu, elle s'installe dans la clairière à l'endroit le plus dégagé et attend. Dès que le soleil disparaît, elle entend les sifflements des premiers mâles : ces curieux psit, psit, que l'on distingue dans le silence de la forêt. Les prétendants sont parfois deux ou trois, ils ralentissent et ils papillonnent au-dessus de notre belle. Comment se faire remarquer dans cette pénombre ? Notre belle a une idée. Elle va effectuer un saut de crapaud à l'instant précis où un mâle va faire entendre son psit racoleur. Aussitôt, un prétendant pique en sa direction. Il se met à tourner autour d'elle en laissant pendre ses ailes et en gonflant ses plumes pour montrer son importance. Il se dandine sur place avec des bonds ridicules, histoire de montrer son importance. Notre amoureuse l'observe paisiblement, sans rien laisser paraître de son émoi. Ce galant va-t- il gigoter longtemps sans rien entreprendre ? Les nuits sont courtes..... Pour mieux lui faire comprendre qu'il est temps d'agir, elle se tapit dans l'herbe tendre. Le coquin fonce carrément sur sa partenaire. Il saute sur son dos, place ses pattes entre la naissance de ses ailes et pince sa nuque avec son bec pour se maintenir en équilibre. Après un rapide accouplement, le mâle bat des ailes quelques secondes et disparaît dans la nuit.

Tout ce chemin pour si peu de romantisme !

 

Oncfs Isère
Oncfs Isère

 Mon nid

 

La boucle est bouclée, notre belle des bois vient se reproduire où elle est née. Elle pond quatre œufs. Les œufs sont superbe, mesurent 45 mm de longueur 34 de largeur et pèsent 25g chacun. Elle prend soins de se nourrir abondamment pour compenser cet effort et de couver. Elle s'installe donc sur son nid pour une vingtaine de jours. Elle est parfaitement immobile et bien malin celui qui pourra l'apercevoir.Une ou deux fois par jour, elle abandonne ses œufs si précieux pour aller véroter à proximité. Elle part à pattes sans jamais quitter des yeux son nid qu'elle surveille à distance.

 

Oncfs Isère
Oncfs Isère

 

Une couvée réussie.

 

C'est une réussite, les quatre œufs donnent autant de poussins,surnommés bécassons ou bécasseaux. On voit déjà ce bec puissant et assez long sur ces petites boules jaune foncé, striées de bandes brunes. Quelques heures après avoir cassé leur coquille, ils quittent le nid. Ces monstres pèsent 17 g et ils n'ont qu'une hâte, se nourrir. Dans un mois, ils atteindrons 200 g, voire plus, pour s'émanciper. Le père a disparu depuis longtemps, maman bécasse se charge des enfants. Ils apprennent très vite à trouver vers et larves dans la terre grasse. Au moindre bruit, à la moindre ombre dans le ciel, la petite famille se blottit dans les herbes, ils sont quasiment invisibles comme leur mère. Cependant, tout peut arriver durant la période où les poussins ne savent pas voler. Le rôle de la mère est primordial pour la survie des petits. Comme la perdrix, notre maman est capable de jouer la blessée afin d'attirer le prédateur au loin. Aussi quand elle trouve qu'il y a danger, elle déménage sa progéniture dans un autre endroit comme une chienne avec ses chiots. Notre belle coince le bécasseau entre ses pattes, le maintien bien collé le dos contre son ventre et hop décollage jusqu'au nouveau domicile. Après deux semaines à se goinfrer, ils pèsent plus de 120 g. Leur plumage change rapidement, les plumes juvéniles remplace le duvet. Les ailes se couvrent, les rémiges poussent et un beau matin les petits traversent la clairière.Ils vont accomplir des progrès considérables, dès leur éducation sommaire terminée, la famille éclate. Le cycle de la migration arrive, parents et enfants vont rejoindre leur lieux d'hivernage et reviendront au printemps prochain.

 

 

Nos grands-mères, lorsqu'elles avaient à gourmander leurs filles, les traitaient volontiers de « bécasses ». Elles usaient d'une comparaison bien osée, puisque, si leurs filles leurs étaient bien connues,et pour cause, elles n'avaient aucune idée de ce que pouvaient bien être les bécasses.

 

Moi qui les connais bien, je pense que cela était un compliment !!!!

 

 Ce récit, a été écrit avec l'inspiration du livre « Dame Bécasse » de Pierre Verdet.

 

 

Remerciements :

  • à Étienne Garnaud, Photographe

  • à Patrick Courget, Président Bécassiers de France

  • à Pascal Répiton, Chargé du site Bécassiers de France

  • aux Agents de l'ONCFS de l'Isère

 

Pourquoi ce site?

La réalisation de ce site a un double rôle. Dans un premier temps, les enfants des écoles pourront prendre contact avec moi plus facilement pour diverses questions. En second lieu, la découverte des oiseaux ne s'adresse pas seulement aux enfants. Par expérience, lors des sorties découverte, les enseignants et parents présents semblent particulièrement interessés. C'est aussi,  je pense,  l'occasion de nouer un lien lors de sorties entre adultes, et enfants.... bien entendu.

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Cette tourterelle a choisi le panneau centre ville à l'entrée de Guichen Rue du championnat
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Gallinule Poule-d'eau
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