Mercredi 30 novembre 2016.
Bien emmitouflés, nous affrontons les trois degrés matinaux pour suivre René dans sa balade préférée à la rencontre des animaux sauvages!
Nous démarrons délibérément notre balade à la Déliberdais!
Dès nos premiers pas, nous découvrons derrière un taillis deux jeunes chevreuils. Un peu plus loin, nous faisons prendre leur envol à des poules faisanes. Monsieur Coq paré de ses belles couleurs se dandine tranquillement.
Nous apercevons au loin une chevrette puis un jeune chevreuil qui sort timidement du bois pour la rejoindre. Plus loin, derrière le tas de fumier fumant, broute un autre chevreuil.
Nous continuons notre chemin. L'air est frais, le soleil timide mais le ciel est clair. Douceur du paysage , couleur rouille des arbres.
Tout à coup, un chevreuil détale faisant des bonds prodigieux. Fascination de cet animal si grand, si gracieux. Nous suivons sont arrière-train blanc comme un point hypnotique!
Nous poursuivons notre balade jusqu'à une mare où deux ragondins nagent pour rejoindre la berge. Ils se cachent dans les broussailles, laissant derrière leur sillage, les ondes de la surface de l'eau. Ondes apaisantes!
Les chevaux dans les près nous dévisagent. Nous débusquons des perdrix au camouflage parfait, au couleur automnale. De grands sapins bordent maintenant les prés, mêlés aux feuillus qui s'effeuillent. Notre champ visuel s'élargit. Plein air, vastitude, nous sommes les rois du monde!
Nous passons près d'un gisement de schiste au fond d'un champ avant de rejoindre un petit bois frais où pâturent deux chèvres curieuses et de magnifiques moutons churra aux poils laineux à souhait. Les voilà parés pour l'hiver et prêt pour la pose.
René nous fait découvrir le moulin d'Yo et nous pose une énigme : à quoi servent les pierres posées à intervalles réguliers à travers le chemin? Après avoir tenté la voie romaine, qui n'est pas si loin, nous donnons notre langue...au chat! Ces pierres constituent un passage d'allée pour continuer à cheminer en cas d'inondation. Pas bête, près d'un moulin et d'un cours d'eau! Ils étaient malins nos anciens !
À la Petite Sadouve, nous descendons vers le bois, tapis moelleux de feuilles tombées, la source est sèche. Pas un champignon à l'horizon. Nous découvrons la beauté raffiné du fusain en fleur, jolies corolles roses, légères, aériennes.
Des poules faisanes courent dans le coin d'un champ avant de décoller dans un flop-flop et dans une trajectoire périlleuse entre les arbres.
Notre balade est terminée.
Nous sommes complètement gelés mais tellement heureux d'avoir passé ce bon moment ressourçant qui a aiguisé tous nos sens.
Merci René de partager tes passions, tes connaissances et ton temps!
Texte; Cécile
Photos; Laurence et René
Jeudi 18 février nous nous sommes baladés avec René pendant 2 heures . Au début nous avons vu 2 brocards et 3 chevrettes, et lorsqu´ils nous ont vus, ils ont détalé !! Ils courent très vite et font des sauts très hauts!! Nous avons continué notre chemin, beaucoup de brocards et de chevrettes couraient dans les champs autour de nous. Ils étaient très beaux. Nous avons également vu des faisans et des faisanes en plein vol ! Dans les champs aux alentours , un petit lièvre a disparu sous nos yeux !
En tout, on a vu à peu près 26 chevreuils !!
C’était une super promenade dans la campagne !!!
Merci beaucoup René !!
Lucie, Lise et Johanne.
Mercredi, 1er Jour
Ce matin-là nous sommes allés, mon grand-père et moi, nous promener dans la nature. Nous sommes partis à 9 heures. Les animaux sont présents essentiellement le matin et le soir. Au bout de 15 minutes,nous avons aperçu un faisan que l'on a surpris au coin d'un champ. Un peu plus tard, dans un champ d'avoine, je suppose, nous avons vu un lièvre qui courait. Mon grand-père a sifflé et le lièvre s'est missur ses deux pattes arrière. Il a regardé les alentours avec un air intrigué, puis il a continué sa route. Dans le champ, à côté, nous avons vu des poules faisanes. Sur le chemin du retour, nous avons vu des merles et des corneilles.L'après-midi, il faisait trop chaud pour faire quoi que ce soit, nous avons observé tout simplement les mésanges et les moineaux qui venaient manger, boire, et prendre un bain dans le jardin.
Le soir, après manger, on s'est habillé en tenue de camouflage pour tenter de voir des chevreuils et des renards, etc... Nous étions très bien cachés. A un moment, à peine avions nous fini de nous cacher, un brocard (=chevreuil) a surgi dans le coin d'un bois. Il avait 2 ans à en déduire par ses bois et il avançait tranquillement, en mangeant de la végétation. Il nous a aperçu car les côtés du champ venaient d'être coupés. Il nous a regardé un bon moment, puis il a repris sa route, sans s'affoler. Nous savions qu'il nous avait repérés, car le vent était dans son sens, ce qui nous pénalisait. Il disparut une ou deuxminutes après son apparition dans un bois. Le même bois ou nous étions cachés, mais une centaine de mètres plus loin. C'était la première fois que je voyais un brocard. Malheureusement, nous n'avons pas vu de renard, mais un chevreuil, c'est déjà bien !
Jeudi, 2eme jour :
Le jeudi matin, nous sommes partis à 9 heures, heure à laquelle les animaux sont présents, pour faire une balade. Dans un bois au bord d'une petite route, mon grand-père prenait en photo une magnifique toile d'araignée, lorsque j'ai entendu un chevreuil qui courait. Je l'ai aperçu à travers les arbres, les feuilles et les broussailles. Cette matinée-là, c'est la seule chose que nous avons vue.
Le soir, nous sommes allés dans le maïs en tenue de camouflage pour observer les corneilles. Mais ces oiseaux, très malins, ont descendu de deux champs plus bas. Régulièrement, une corneille se rapprochait un petit peu pour voir si le danger était toujours là. Mais nous n'avons pas pu observer ces oiseaux. Nous sommes donc rentrés bredouilles.
Vendredi, 3eme jour :
Lors de la balade matinale, Lucie, une fille de mon age, est venue avec nous. Au bout de 2 minutes de marche, il y avait une musaraigne morte sur le chemin. Un chat avait sûrement dû jouer avec. Une centaine de mètres plus loin, une taupe avait subi le même sort que la musaraigne, ce qui faisait du chat un tueur en série. Après, nous avons vu une couvée de faisans avec leur mère. Ils étaient à peu près huit. Plus d'une trentaine de minutes plus tard, nous avons vu un brocard âgé d'environ 1 an qui était sous des pommiers. A notre venue, il s'est caché dans les bois. Plus loin, un lièvre dans un champ, qui a notre vue, se mit à courir, traversa une petite route pour aller se cacher dans le maïs. Après avoir fait le tour du premier champ où était le lièvre, nous avons aperçu une deuxième fois le jeune brocard. Nous avons continué notre route. A un moment, nous étions sur la berge d'un étang, et nous avons constaté que les ragondins faisaient de gros dégâts dessus. Une superbe grenouille était hors de l'eau, nous avons eu le temps de la prendre en photo, puis elle plongea dans l'eau. A peine 200 mètres plus loin, plusieurs faisans se sont envolés. Près d'un arbre, nous avons aperçu un jeune chevreuil que l'on a d'abord confondu avec un renard. Il est parti en courant, puis, un peu plus loin en compagnie d'un autre jeune chevreuil ( Faon)
Le soir, nous sommes retournés observer les corneilles, cette fois-ci dans un bois. Mais rien, pas unecorneille. A un moment, nous en avons entendu une chanter, mais elle ne faisait que passer. Un merlea chanté et mon grand-père me dit que quand le merle chante le soir, il annonce souvent un renard. Mais aucun renard dans les parages. Nous sommes sortis de la forêt et nous avons vu une laissée de renard pleine de noyaux de cerise. Nous avons observé les alentours, mais pas de renard. Par contre, deux lièvres au bord d'un champ de maïs puis, en rentrant, un autre lièvre dans un champ. Il était à peine à 10 mètres. Mon grand-père a tapé dans ses mains et il a détalé à toute vitesse.
Samedi, 4eme jour :
Le matin, nous ne sommes pas allés nous balader, mais nous sommes allés lâcher une dizaine deperdrix grises au bord d'un champ de maïs. Elles étaient dans un carton. Pour le transport, elles étaient dans le coffre de la voiture et on les entendait chanter. Nous en avons mis quatre dans une cage de rappel, comme ça, elles rappelaient les autres perdrix qui revenaient pour manger et boire.Nous les avons lâché une par une. Une des perdrix était tellement pressée de sortir qu'elle s'est envolée contrairement aux autres qui disparaissaient dans le champ de maïs. En rentrant, deux chèvres ( = la femelle du chevreuil ) qui mangeaient de la végétation dans les champs.
Quatre jours inoubliables !!!!!!!!
Guichen, le 10 Juillet 2013
Aux environs de 9 h 00, trois personnes se baladent dans les champs près de la Déliberdais. Au détour d'un champ désert, un petit lapin détale en nous montrant son petit derrière tout blanc. Peu de temps après, nous apercevons deux chevreuils couchés au pied d'un arbre. Plus tard, deux longues oreilles se dressent parmi les hautes herbes : c'est un lièvre !
Intrigués par le chant d'une fauvette à tête noire, René sort son appareil photo et tente de la photographier. Mais, plus rapide, la fauvette s 'envole et il ne reste dans l'arbre qu'une alouette qui se laisse prendre sans difficulté. En longeant les bois, plusieurs jeunes pigeons s'envolent à notre passage et soudain …, un bruit : Lucie sursaute, et René reconnaît le coq Faisan !
Notre balade continue, et sur notre chemin, René attire notre attention sur des plumes de faisan et des traces de pattes. C'est un renard qui a suivi leur odeur. Un peu plus loin, un lièvre qui s'était reposé un instant, a laissé ses empreintes dans la terre battue.
Nous avons également remarqué plusieurs points d'approvisionnement en nourriture pour les faisans, et les perdrix. Dans le bois, sur plusieurs arbres, René nous a fait remarquer la présence de goudron sur les troncs : les sangliers, friands de cette substance, se frottent contre les arbres, le goudron se détache, ce qui permet à l'homme de savoir quand un sanglier est passé.
Pendant que nous mangions des merises, nous vîmes des restes de poils d'animaux (renard ou lièvre) qui étaient restés accrochés à une ronce.
En revenant vers la voiture, un papillon rouge et noir se pose sur le chemin. René, qui voulait à tout prix en avoir une photo, a attendu que celui-ci ouvre ses ailes colorées pour le photographier.
Cette balade matinale a vraiment valu le coup : nous avons vu beaucoup d'animaux et appris pleins de belles choses :).
Lucie (11 ans), Annaëlle (19 ans).
Cette année encore, Élodie et Ghislaine ont organisé la semaine de l'environnement de main de maître. Pour moi, c'est toujours avec autant de plaisir que j'adhère à cette manifestation.
Cette semaine a vu trois écoles participer, les Callunes, Charcot et Marcel Greff qui est venu renforcer les rangs pour ces matinées découvertes.
Je ne varie pas mes circuits, ils sont tellement riches en variétés d'oiseaux. Quant aux enfants, là, il y a changement : ils sont plus grands pour certains, et pour d'autres c'est une première !!!!!!!
En cette saison, nous avons bien du mal à voir les oiseaux dans le feuillage des arbres, alors je fais de l’initiation aux chants afin de leur faire entendre les oiseaux chanteurs.
Ce n'est pas évident pour une classe de trente élèves de garder le silence. Ils ne sont pas tous intéressés par cette activité, mais dans « la troupe », j'ai toujours le plaisir d'avoir à mes côtés deux ou trois enfants demandeurs et passionnés par les oiseaux.
C'est toujours la même raison qui me pousse « transmettre cette passion aux enfants ».
Depuis un an, j'ai ouvert ce site. Nous en avons parlé en classe, j'ai donné des détails, je pense que j'arrive aujourd'hui au but espéré. Depuis 2 jours, pas moins de 12 commentaires des enfants, bravo et continuez !!!!!!!
Cette année encore, c'est super, souhaitons que nous revivions cette aventure l'année prochaine.
Oui, il est beau...... seul............... mais des milliers.................. Non !!!!!!!!!!!!!
La Basse Bouèxière vit actuellement un cauchemar du genre « Les oiseaux » de Alfred Hitchcock.A vrai dire pas tout à fait.
Il se trouve que des milliers d'étourneaux ont décidé d'utiliser une haie de lauriers palme comme dortoir. Quand vient le soir, ils arrivent par petits groupes et se rassemblent en vol pour faire un véritable nuage.
Au début, ils sont assez haut, et puis ils descendent lentement en dessinant de grandes arabesques dans le ciel.
Au moment où ils décident de regagner le dortoir, ils vident « les sacoches » et il ne fait pas bon être dessous à ce moment là.
Dans les environs, les toitures, les voitures sont maculées de fientes, pas drôle pour les habitants. Hélas, beaucoup de villes et agglomérations subissent ce véritable fléau.
Il n'y a pas de solution miracle pour les dissuader de changer de chambre à coucher, c'est un véritable problème.
Avec un peu d'observation et de ténacité nous allons essayer de les faire changer de cap !!!!!!!!!!!
Espérons !!!!!!
Après avoir pris connaissance des solutions pour détourner nos squatteurs, nous avons agi en conséquence. La solution pour moi était de poser un filet sur la haie, j'avais trouvé ce fameux filet sur internet avec un coût moyen. J'ai donc informé la police municipale de la gène des riverains, en donnant ma solution. Sylvie, la policière, a rendu compte à Monsieur le Maire. La décision finale a été prise par notre élu : décision de couper la haie à hauteur d'homme pour une question de salubrité publique . Ce chantier est mené à bien par une équipe municipale compétente.
Il est environ neuf heures quand nous stoppons notre voiture en-dessous de la Tirelais.
Équipés de nos bottes et de nos appareils photos, René et moi décidons de faire une petite visite sur ce lieu où oiseaux et animaux se côtoient volontiers.
Tous nos sens sont en éveil, mais nous sommes très vite surpris par le chant des oiseaux. Nous en avons de toutes parts, mais en cette période, c'est celui de la fauvette à tête noire qui domine. En descendant le chemin, dans les chênes, nous découvrons mésanges charbonnières et bleues qui donnent la becquée aux oisillons.
Nous essayons de capturer quelques photos, quand nous entendons le chant puissant et magnifique, pour un oiseau de cette taille, du Troglodyte Mignon. Ce coquin ne se montrera pas.
En continuant notre visite, un Tarier Pâtre, perché sur une branche, nous montre sa tête noire, ses marques blanches de chaque côté de la tête et son magnifique poitrail roux rosé. Plus loin, nous apercevons un lièvre qui détale dans un champ. René a l'idée de pénétrer dans le petit bois qui borde la route de la Petite Sadouve.
Il voudrait fixer des roitelets huppés, qui sont souvent présents à cet endroit. Là, nous pouvons observer, au sol, des traces de couches de chevreuils et de passages de sangliers. Un geai des chênes se pose près de nous, puis, tout à coup, une ombre noire passe au dessus de nos têtes : plus loin, sur une branche, s'est posée une jeune chouette hulotte.
Quelle chance !! Nous avons pu longuement l'observer et la photographier avant qu'elle ne reprenne son envol.
A ce moment, un coq Faisan, nous entonne son chant et nous regardons, de loin, des Buses et un Pic-vert en vol pendant qu'un Rouge-Gorge, chante à gorge déployée, bien à l'abri dans un arbre. Contents de notre balade, nous décidons d'aller prendre une photo des environs de ce lieu.
En cours de route, dans la réserve d'eau de la Déliberdais, nous entendons et découvrons une véritable tribu de grenouilles vertes. Une photo sera prise de La Croix vallée en direction du Château d'Eau.
Je ne vois alors que des oiseaux et montre à René cette fauvette à tête noire qui babille sans retenue, mais si difficile à fixer avec son appareil.
De loin, sur une branche, il réussit à prendre un cliché. Cette petite sortie a duré presque deux heures, nous rentrons, satisfaits et heureux d'avoir passé un bon moment dans la nature.
Texte écrit par Annaelle